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VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

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PS : L’Election par les militants vanvéens du secrétaire de section de leur ville et du Premier secrétaire fédéral des Hauts de Seine le 11 Juin prochain, est plein  d’actualité à la veille du congrés PS de Poitiers. D’autant plus que  les socialistes altoséquabais  s’apprêtent à faire une petite révolution à l’occasion de ce scrutin concernant leurs instances dans les Hauts de Seine.   Fini les Buchet, les Sarre… place aux jeunes ! Ils auront à choisi entre deux trentenaires : Xavier Iacovelli, 35 ans, un « Vallsiens qui avait conduit la liste socialiste à Suresnes, secrétaire fédéral chargé des sections et Nicolas Sfez, un « Hollandais »  de Boulogne. « C’est le renouveau socialiste car les socialistes des Hauts de seine ont souhaité vraiment  renouveler leurs responsables fédéraux ». Ils seront présent dimanche soir à Vanves à 20H30/45 à l’école Max Fourestier  pour une réunion de campagne. Mais ce n’est pas tout. Car il devrait y avoir deux candidats au poste de secrétaire de section (de Vanves) : Antonio dos (motion A majoritaire à Vanves) et Remy Carton (Motion D) qui est le seul à s’être déplacé au congrés de Poitiers dans la voiture du député Alexis Bachelay, l'un es fondateurs de Cohérence Socialiste (Motion D La Fabrique)

MEMOIRE : Le lycée Michelet rendra hommage aujourd’hui  à 11H30 aux éléves et professeurs du lycée disparus pendant  la seconde guerre mondiale guerre. A cette occasion, un hommage particulier sera rendu  Raoul Legrand mort en déportation à Buchenwald  et Ernest Wohl dont les noms ont été rajoutés sur la plaque commémorative

SIMON DE CYRENE : Cette association a reçu l’un des trophées de l’accessibilité 2015 qui récompensent des réalisations exemplaires prenant en compte le caractère universel de l’accessibilité. Elle a reçu le trophée accessibilité dans la catégorie « accessibilité cadre de vie » pour ces maisons partagées pour personnes handicapées et valides qu’elle a mise en place pour offrir une alternative à la vie en institution

NATATION : Yann Callanquin directeur technique de la section Natation du stade de Vanves  a recu le titre d’entraîneur de l’année par le préfet des hauts de Seine, le président du comité départemental olympique et sportif Français et par la direction départementale de la cohésion sociale. « Encore un distinction pour notre ville, notre club qui sanctionne un travail passionné et de qualité que Yann livre au quotidien » réagissait Benelhadj Lazreg, président de la section .Un trophée qui lui a été remis par Philippe Candeloro en personne autour d'un très beau gala organisé à la patinoire de Courbevoie.

TENNIS : Les jeunes de l’école du Tennis  du Mercredi  après midi avant-hier, n’en sont pas revenus Benoit Paire, l’un des participants au tournoi de Roland Garros, est venu s'entraîner sur les courts en terre battu du PMS A.Roche avec Nassim Slilam, joueur de notre Équipe 1. « Il a eu la gentillesse de donner un peu de son temps pour nos jeunes qui étaient bien évidemment aux anges » raconte J.Y. Coulaud qui était, lui aussi, aux anges avec ce commentaire : « Notre Équipe pédagogique reconnue comme l'une des meilleures d'île de France a eu le plaisir de partager (avant) hier un agréable moment avec l'un des 80 meilleurs joueurs au Monde ! » 

LICRA : Un article a été consacrée à la section vanvéenne de la LICRA dans son magazine Le Droit de Vivre le mois dernier avec ce titre : « A petite section, grandes initiatives ! ». « L’essentiel est de pouvoir rassembler et de partager. J’ai une idée folle : la fraternité universelle » a expliquée Monique Abecassis sa présidente de longue date qui déplore l’absence de reléve. Une présidente qui a opté pour la médiation, traitant les problème sur le terrain, par la rencontre, l’écoute et le dialogue note l’auteur de l’article en relevant que « si Vanves ne rencontre pas pas de problèmes spécifiques, des propos ou des actes racistes et antisémites s’y produisent ponctuellement ». Il indique que « la Licra de Vanves a choisi d’exister et d’intervenir par le biais d’actions culturelles, et plus précisément par l’image dont l’impact est fort, intergénérationnel et créé les conditions du dialogue ». Avec une priorité : « l’éducation des jeunes générations avec des interventions en milieu scolaires inenterrompues depuis plus de 20 ans notamment au collège Saint Exupery ». Elle a un projet qui lui tient à cœur : « Je souhaite évoquer le drame vécu par les français d’Algérie, le 5 Juillet 1962 à Oran. Ce massacre n’a pas été reconnu par la France, et j’aimerais que la Licra s’empare du sujet ».


CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 : 21 - VANVES SUBIT LES CONSEQUENCES ECONOMIQUES

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Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Voilà cent ans, la vie s’organise à l’arrière, alors que les alliés enclenchent la seconde offensive en Artois. D’ailleurs les militaires ont bien les choses en main, la guerre étant rentrée dans une nouvelle phase où plus rien pou presque n’est laissé au hasard.  Au centre de cette immense machine, désormais très bien huilée, se trouvent Paris et sa banlieue. Chaque ville et village francilien  offre l’aspect d’un camp. Rappelons qu’à Vanves, le Magasin Général de l’Habillement et du harnachement a été l’un des plus importants dépôts d’uniformes de l’armée française pendant ce conflit qui  expédié 35 millions d’uniformes entre 1014 et 1918. Et le  lycée Michelet a été  réquisitionné depuis Septembre par le service de santé des armées et il est devenu une annexe de l’hôpital militaire Larrey de Versailles avec un corps médical et 25 infirmières.

Plus de 1600 convalescents ont été ainsi herbergé au lycée durant l’hiver 1015. Le proviseur Calvet a créé l’Oeuvre de l’Hôpital annexe du lycée Michelet qui donne aux soldats argent et vêtements. L’Ecole Dentaire de Paris reçoit le feu vert du ministre de la guerre Millerrand pour participer aux soins de ses soldats notamment pour les mutilés de la face. D’ailleurs dans 3 salles d’opérations dont une dans les sous sols des Réfectoires, les chirurgiens s’efforcent de réparer les « gueules cassées ».  200 nouveaux lits sont créés dans l’infirmerie le 11 Juin 1915 car les hospitalisations se multiplient de plus en plus vite : 400 durant le dernier semestre 2015 dont 217 en une seule nuit …peut on lire dans le livre remarquable paru voilà un an sur « plus de 300 ans d’histoire, 150 ans d’indépendance du Lycée Michelet de Vanves » réalisé par Jocelyne Grandiau, professeur d’histoire. 

En cette fin de première année scolaire de ce temps de guerre, la distribution des prix dans les écoles primaires de Vanves, a été supprimée et remplacée par une cérémonie très simple au caractère patriotique. Elle s’est déroulée à la fin des classes dans chaque école au cours de laquelle professeurs et écoliers ont honorés, comme la municipalité l’avait décidée, la mémoire des instituteurs tués à l’ennemi. Chaque éléve s’est vu remettre un souvenir sur laquelle figurait la récompense méritée 

La commune de Vanves comme la plupart des communes adhérents à un syndicat intercommunal qui était l’ancêtre du SIGIEF, allait entrer dans un conflit avec la société ECFM (Société d’Eclairage, Chauffage et Force Motrice)  qui avait décidé d’augmenter ses tarifs de distribution du gaz face à la pénurie créée par la guerre, et de les faire payer par tant par les communes que par les habitants. Ce concessionnaire avait indiqué en Mars 1915qu’en raison de la hausse anormale du charbon de 150%, elle se trouvait dans l’obligation de cesser sa fabrication si le syndicat intercommunal ne venait pas à son secours. Elle informait le préfet de la Seine le 12 Juin 1915 qu’elle était à l’extrême limite de ses possibilités matérielles et financières. Ce qui a provoqué une réunion le 28 Juin 1915 au cours de laquelle, ECFM a expliqué aux maires ou à leurs représentants que les conséquences actuelle de la guerre sur l’exploitation ne sauraient être supportées intégralement par l’une ou l’autre des parties, chacun devant supporter une part de la charge qui est la conséquence du malheur publique causées par les hostilités. Un accord était trouvé le 1er Juillet où elle proposait de supporter la totalité  des pertes afférant aux 7 premiers mois d’hostilité (1er Août 1914-1er Mars 1915), soit 4,6 Millions de francs de l’époque et de faire supporter par les communes les pertes subies à la date de la mise en place des nouveaux tarifs ou de les compenser par une prolongation de la concession.  Ainsi un Conseil Municipal extraordinaire  du 18 Juillet 1915 acceptait le principe d’une augmentation du tarif ( de 20 centimes le m3) en posant la réserve que ce nouveau tarif devait être appliqué dans toutes les communes.

VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

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MEMOIRE : Une bréve et simple cérémonie a permis de rendre hommage aux professeurs et éléves du lycée Michelet durant la seconde guerre mondiale à la veille du 71éme anniversaire du débarquement. A l’initiative de Jocelyne Grandiau, professeur d’histoire,  Proviseur du lycée, maire de Vanves,  avec des vanvéens et des enseignants, et des éléves se sont retrouvés dans le vestibule du pavillon Mansart devant la plaque de marbre sur laquelle sont inscrits les noms des professeurs et éléves morts pour la France auxquels ont été ajoutés deux noms :  Raoul Legrand et Ernest Wohl dont des élèves du collège ont rappelé la vie et les circonstances qui les ont amené à mourir dans des conditions épouvantables à cause de la barbarie nazie dans les camps. « L’histoire de notre lycée est extrêmement liée à l’histoire de France »a déclaré Bernard Gary, proviseur en rappelant qu’à cette époque le lycée était un centre d’accueil et de Transit et que cette plaque qui comporte maintenant 42 noms avait été apposée et inaugurée le 10 Novembre 1945

IMMOBILIER : Le maire avec quelques élus et habitants de la rue de Châtillon ont visité cette petite résidence construite à l’emplacement de l’un des pavillons emblématiques de ce quartier qui appartenait à la famille Guibal qu’elle partageait avec la famille Latapie. Elle est constituée deux petits immeubles constitué de maisons imbriqués conçu par le Cabinet d’architecte Archimat, qui s’insérent  sur une parcelle assez profonde et large  de 900 m2, avec un parking souterrain en rez-de-chaussée, car l’architecte a joué sur les niveaux. Ses bâtiments en pierre de taille jusqu’au toît  jouent sur les volumes et comportent des logements de 2 à 3 pièces qui ont paru petits aux visiteurs, avec peu de placards ou de rangements et des WC dans les salles de bains, ce qui n’est guère apprécié. La municipalité devrait inaugurer une autre résidence dénommée Tandem et construite par Vinci rue Diderot mercredi prochain. L’achévement de ces deux résidences intervient à un moment où une rumeur commence à courir dans les Hauts de Vanves : La ville aurait le projet de vendre le terrain où sont installés le garage et les ateliers municipaux pour y faire construire 70 logements de (grands) standings. Et ces services municipaux seraient déménagés rue Diderot à l’emplacement de l’équipement sportif prévu initialement sur ce terrain acheté récemment par la ville. 

RUGBY :« Au terme d’un match acharné nous avons remporté notre quart de finale de championnat d’Ile de France FFSE contre l’équipe du XV de la Crampe sur le score de 27-21. Après avoir réalisé une entame de match catastrophique (0-14 au bout de 5 minutes de jeu), l’équipe a su relever la tête pour s’imposer au bout du suspense et sous une chaleur écrasante. Malgré une main cassée dès la dixième minute de jeu (!), notre centre Evariste Mourette a passé le drop nous assurant la victoire dans les dernières minutes. En route pour les demies le samedi 20 juin prochain ! » nous annonce Laurent Cazenave-Lacroutz président de la section Rugby

GOLF : Pour sa deuxième participation au challenge des 36 communes des Hauts de seine, la section golf du stade de Vanves s'est qualifiée pour la finale au golf de Saint Cloud début juillet. La sélection vanvéenne composée d'Arnaud et Jules Lavigne, de Dominique et Thierry Lons et de Bruno Depeyre est arrivée 1 ère de la compétition au golf de Rueil Malmaison devant ville d'Avray, Levallois et Neuilly. Belle performance pour cette jeune section golf en partenariat avec la ville de Vanves.

FOOTBALL : Match nul - 1 / 1 pour ce dernier match de la saison. « Nous allons finir au milieu de tableau. - 6ème - Sentiments partagés, avec un peu plus de motivation nous pouvions espérer être sur le podium. L'objectif annoncé pour la saison prochaine, la montée en ligue, pour ce faire il nous faut se renforcer avec un joueur par ligne » indique Jean Claude Vignal président dela section football. .

VANVES REND HOMMAGE A UN RESISTANT DE LA PREMIERE HEURE : GUY HENRION

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Tout comme aux Invalides, ce matin, où se déroulera une cérémonie en hommage à Charles Pasqua, en présence de nombreux élus du département des Hauts de Seine, à Saint Remy se dérouleront, cet aprés midi,  les obséques de Guy Henrion, en présence du monde combattants et des élus vanvéens. Tous les deux ont été des résistants de la première heure lorsque la France a capitulé, à 15 ans pour le ministre de la République, à 17 ans pour ce serviteur de l’Etat qui a fait toute sa carrière au Sénat. Comme tous ces français nés dans les années 20, la guerre les avait  rattrapé en pleine jeunesse. Mais ils n’avaient pas hésité dans leur choix, le père de Charles Pasqua, gendarme, ayant refusé de prêter serment au maréchal Pétain. Point n’est besoin de rappeler toute l’action et la carrière de Charles Pasqua puisque les médias en ont abondamment parler ses dernières jours. Par contre, l’action de Guy Henrion vaut d’être conté, tout au moins la partie de sa vie qui l’a amené à être ce résistant  auquel Vanves rend hommage

Il était alors un jeune dessinateur industriel à l’école Violet. Il habitait alors Fontenay aux Roses, pas loin de Vanves avec ses parents et ses deux sœurs, originaire de la Marne (Vitry les Reims) où « tout le monde parlait allemand » racontait il à l’auteur de ce blog. Trop jeune pour être mobilisé, il a fui l’avancée allemande en vélo en s’accrochant à la voiture familiale, durant l’exode pour se réfugier à Joué les Tours, chez son oncle où il a travaillé pendant plus d’un an dans une fabrique de masque à gaz. Revenu en région parisienne, il a été convoqué pour participer à la relève des prisonniers en Allemagne. Il a tenté d’y échapper par deux fois, en fuyant juste avant le départ du train,  mais il a dû le prendre, sur le conseil de gendarmes bienveillants – « la prochaine fois ce n’est pas nous qui viendront te chercher, mais la milice » -  la troisième fois pour se retrouver à l’usine « Flugmotor Renweck » prés de Vienne où il a dû rejoindre le système des déportés du travail. Ce qui ne l’empêchera de participer à ses premiers actes de résistance : «  Je correspondais avec des familles de déportés de Mauthousen qui travaillaient avec nous dans l’usine, en prenant le risque d’être moi-même déporté là bas si j’avais été pris ». Cette insoumission lui vaut d’être arrêté en 1943 par la Gestapo qui le méne à la prison centrale de Vienne où il a été retenu et enfermé pendant un mois : « Je me suis retrouvé dans une cellule  où croupissaient une quarantaine de type, me rejetant car il n’y avait plus de place jusqu’à ce qu’un grand gaillard me fit signe de me rapprocher car il y avait de la place à côté de lui. C’est là que j’ai fait la connaissance  d’un jeune officier russe de 23 ans qui m’a aidé, protégé. Il était pianiste et violoniste, aimait Bizet… J‘ai longtemps gardé le bouton de l’armée rouge qu’il avait déchirée de sa capote pour que j’emporte un souvenir de lui lorsqu’il a dû partir. Il a dû sûrement être fusillé comme tous les officiers russes » raconte  t-il furieux contre celui qui, un jour, lui piqua ce bouton : « J’en ai pleuré ! ».

Il est alors envoyé dans un camp de travail au régime concentrationnaire  « Arbeit Lager » à Lenezndorf où il a perdu 17 kg en 52 jours. Le Fonds de Réconciliation lui a d’ailleurs reconnu en 2003 le statut d’interné en camp disciplinaire. En Mars 1944, une mutation par mesure disciplinaire l’envoi prés de Baden-baden dans une fabrique de blindé, où une complicité lui donne l’occasion de se procurer une fausse permission pour rentrer chez lui. Il n’en doit pas moins bien respecter des instructions précises : Prendre le train à Luneville, repérer le gars qui doit le mettre dans un camion pour Trappes et terminer le reste du trajet à pied. Il rejoint alors  les Francs Tireurs et les Partisans Français affecté au Bataillon de la Jeunesse du Colonel Fabien : Attaque de convoi, libération de prisonniers, chasse aux miliciens, occupation des journaux comme Le Matin, repérages… a été son lot quotidien jusqu’à la Libération de Paris avec quelques sueurs froides, notamment lorsqu’il se rendit dans le pavillon habité par le père de sa fiancée, responsable des serres du Sénat, dans le jardin du Luxembourg, occupé par les allemands,  avec une grenade et un pistolet dans les poches, pour contacter un résistant conservateur du jardin. Et  des pertes lourdes parmi ses compagnons, l’un d’entre eux a même été fait prisonnier et fusillé au mont Valérien. Il ne n’a rien vu de la libération de Paris puisqu’il a été blessé à la porte d’Orléans : 6 jours de coma, 22 points de suture à la tête, perte d’une oreille et d’un œil

38 ANS AU SENAT

En revenant sur Paris, il avait retrouvé Renée qu’il avait rencontré pour la première fois à l’église Saint Stanilas des Blagis lors de leur première communion, où il avait porté la mitre du cardinal Verdier lors de son inauguration lorsqu’il était enfant de coeur. Mais la guerre a bouleversée leur idylle qui reprend bien sûr à la fin de la guerre. Ils s’installent à Vanves en 1945, se marient en 1946 mais à Paris, époque à laquelle, il entre au sénat où il fera toute sa carrière, grâce au père de son épouse qui était chef jardinier du Sénat : « Il cherche des hommes de corvée m’a-t-il dit ». Ce qu’il a fait au début en déplaçant, en installant, tapis, meubles, chaises….avec quelques apéros en fin de journée chez le président du Sénat, Vincent Auriol alors qu’il venait d’être élu président de la République. Il a ainsi cotoyé de nombreux présidents de cette haute assemblée, comme Gaston Monnerville et surtout Alain Poher qui l’avait marqué, « homme affable qui est resté très longtemps à la tête de cette assemblée » jusqu’à René Monory.

Il a surtout travaillé durant ses 38 ans au bureau des transports et des liaisons  extérieurs, gérant ainsi tous les déplacements des sénateurs en France et à l’étranger par n’importe quel moyen de transport, ainsi que la flotte des véhicules du sénat avec chauffeurs. Son bureau était au 1er étage de ce bâtiment historique, à côté de l’escalier d’honneur, prenant plaisir à admirer beaux salons qui entourent l’hémicycle. Il avait  mille anecdotes à raconter quelquefois très osées comme les ébats de ce sénateur dans la chambre du Livre d’Or surpris par les huissiers et les gardiens qui n’avaient rien perdu du spectacle à travers la porte fissurée. Plus sérieux avec les visites de la Reine d’Angleterre – « j’étais à 5 m d’elle, sans pouvoir prendre une photo » racontait  ce passionné de photo,   ou d’un président chinois qui l’avait impressionné. Il présidait même aux destinées de l’association des pécheurs du Sénat qui organisait un concours tous les ans.

VANVES A RENDU HOMMAGE A DEUX GRANDS RESISTANTS VOLONTAIRES GRACE A ISABELLE DEBRE

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Comme le Blog de Vanves Au Quotidien l’avait remarqué, hommage a été rendu, hier, à deux résistants de la première heure, Charles Pasqua à 15 ans et Guy Henrion à 17 ans, même si leur destin a été différent après la guerre et pas comparable. Mais la similitude a été beaucoup plus loin que cela : Ils sont décédés le même jour, pratiquement à la même heure dans le même hôpital (Foch de Suresnes) à la suite d’un malaise cardiaque. Mais voilà si Charles Pasqua a eu le droit à l’église des Soldats des Invalides, il n’a pas eu le droit aux honneurs de la République que lui a refusé le Président Hollande. Contrairement à Guy Henrion à qui les anciens combattants avec les 3 portes drapeau ont rendu les honneurs militaires devant l’église Saint Remy en présence de la famille, des élus, et des amis.

« Beaucoup ont apprécié et aimé mon pére » a déclaré son fils très ému qui a rappelé ses faits de résistance, trop jeune pour être engagé, réfractaire au travail en Allemagne, et membre des francs tireurs du Colonel Fabien. Michel Jude, Président du CLAP (Conseil Local des Associations Patriotiques) se félicitait de l’avoir fait participer aux dépots de gerbe du 8 Mai et du 18 Juin. « Il était fier d’Isabelle Debré ! qu’elle soit vice présidente duSénat » auquel il était resté fidèle après ses 38 ans de vie professionnelle. La sénateur de Vanves est d’ailleurs la seule élue de Vanves à avoir assisté aux deux cérémonies rendant hommage à ces deux résistants « qui avaient répondu à un appel d’un général de brigade plutôt qu’à celui d’un maréchal », comme cela a été expliqué sous les drapeaux de l’église des soldats : « Un consentement volontaire à la suite d’une brusqerie dans un pays alors tranquille. Ils font parti de ceux qui ont fait le choix et inscrits leur pas dans la destinée de leur patrie ».

Elle a ainsi vécue une journée consacrée finalement à la Résistance en rendant hommage à deux hommes qu’elle a apprécié énormément, lors de ces deux cérémonies où elle a représenté certes le Sénat en tant que Vice Présidente, mais aussi la ville de Vanves auquel elle est très attachée. Il n’en reste pas moins qu’elle était présente là où  toute la droite gaulliste  et altoséquanaise s’est retrouvée, pour tourner une page de son histoire. Elle a été placée, de surcroît au 3éme rang entre les ex-premiers ministres et ministres gaullistes devant,  entre Michéle Alliot Marie et Hervé Marseille sur son banc, et derrière,  tous ces élus altoséquanais   des plus fidèles aux alliés de tous les combats : « Charles Pasqua est mort, comment le croire ? Une légende ne meurt pas » a lancé le député Henri Guaino qui avait travaillé sur la Charte 92 avec Charles Pasqua,   très ému après avoir raconté cet anecdote « Je me trouvais à l’université » d’été des Jeunes UMP, lorsque j’entendis l’un de ses jeunes dire à l’arrrivée de Charles Pasqua : « Regarde ! la légende est là ! ». C’était le sentiment partagé par l’ensemble de l’assistance

CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 22 – CHARBON ET GAZ, DES DOSSIERS BRULANTS

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Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Deux préoccupations qui vont occuper Aristide Duru pendant tout le conflit commencent à lui faire passer des nuits blanches à partir de cet été 1915 : la constitution de stock de charbon, et le conflit avec la société ECFM qui distribue le gaz. 

Comme le blog en avait fait état lors du dernier épisode de sa « saga » sur le centenaire de la « der des der » un conseil municipal extraordinaire s’est tenu voilà 100 ans, le 18 Juillet 1915, pour décider d’une augmentation des tarifs de distribution de gaz. Premier d’une longue série de conseils municipaux extraordinaires qui se sont succédé tout au long de ses 4 années de guerre à la suite d’un conflit entre la société ECFM (Société d’Eclairage, Chauffage et Force Motrice) et le syndicat intercommunal de l’époque qui regroupait les communes pour la gestion de la distribution du gaz (ancêtre du SIGIEF actuel). Ce concessionnaire  avait décidé d’augmenter ses tarifs de distribution du gaz face à la pénurie créée par la guerre, et de faire supporter son déficit  par tant par les communes que par les habitants. Un député a même interpellé le gouvernement le 20 Juillet 1915 sur « les prétentions de cette société qui veut faire supporter une partie de ses pertes d’exploitations pendant la guerre » et « si le gouvernement tolérait l’exécution de la menace faîte aux communes qui n’accepteraient pas les nouvelles conditions du contrat les liant, d’être privé de gaz ». Le ministre l’a assuré : « il appartiendrait, la cas échéant au gouvernement de prendre toutes les mesures que justifieraient des considérations d’ordre public et d’intérêt national ».

Un souci de plus pour le maire Aristide Duru qui a commencé à cette période à se préoccuper de constituer un stock de charbon communal. D’autant plus que durant l’été 1915, l’Amicale des Maires du département de la Seine s’était saisit de cette question et provoquait une réunion avec les charbonniers. Dans le même temps, le Conseil Général de la Seine décidait de la constitution d’un stock d’approvisionnement de précaution pour les besoins essentiels de la population, et le préfet signait une circulaire allant dans ce sens. Ainsi à partir de ce conseil municipal extraordinaire du Juillet, où le maire a rendu compte de ses démarches en vue de constituer un stock de charbon nécessaire aux bâtiments communaux pour l’hiver 1915/16, pas un seul conseil municipal, pas un jour  ne s’est déroulé sans que la question  du charbon ne soit abordée tant pour assurer l’approvisionnement des vanvéens, constituer des stocks, que limiter les effets de la hausse de son prix à cause de sa rareté. 

Ainsi, au Conseil municipal du 18 Juillet 1915, Aristide Duru informait le Conseil Municipal des démarches effectuées en vue de constituer un stock de charbon nécessaire aux bâtiments communaux pour l’hiver 1915-16 auprès de la société des Houilles et Ephéméres qui s’engageait à fournir 75 tonnes de charbon anthracite anglais, 40 tonnes de demi gros et 20 tonnes de charbon flambants sur wagon.  Et le conseil municipal du 10 Août 1915 constituait le premier stock de précaution de charbon de 2400 tonnes : « En aucun cas, le stock communal ne sera livré aux consommateurs à un prix supérieur du prix de revient déterminé » annonçait il. Pendant ce temps là, sur le front,  les victimes vanvéens tombaient sur le champ de bataille comme Celestin, le fils du conseiller municipal Morlet, qui était soldat au 10éme Régiment de Chasseur d’Afrique. Fauché un 23 Juillet 1915 dans les tranchées prés de Sanchez. Le  Comité du Plateau organisait le 8 Août 1915 une fête au gymnase municipal au profit des Veuves et des orphelins de la guerre qui permettait de récolter 702 frs versés au bureau de bienfaisance pour accorder des secours

11 NOVEMBRE 2015 A VANVES : DES JEUNES RENDENT HOMMAGE A LEUR FRERES D’UN SIECLE

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Jamais un 11 Novembre ne fut aussi clément malgré un temps qui oscillait entre soleil, brouillard puis grisâtre pour ces cérémonies du 97éme anniversaire du 11 Novembre 1918, avec deux temps forts au carré militaire du cimetiére et devant le monument au morts face à la mairie, même si elles ont commencé au square du métro devant la stéle du 11 Novembre 1918. Et même la veille, avec l’arrivée de la flamme sacrée venu de l’Arc de Triomphe avec une courte cérémonie devant le monument aux morts et non plus dans le hall d’entrée de l’hôtel de ville pour des questions de normes de sécurité (devenues de plus en plus draconiennes). Grâce à sa proximité avec Paris, comme beaucoup d’autres villes de la petite couronne, Vanves est l’une des rares communes de France où les anciens combattants allaient chercher en délégation à l’Arc de Triomphe, cette flamme sacrée pour la ramener dans leur maison commune pour une veillée et présider la cérémonie du lendemain. Mais voilà, aujourd’hui à cause de nouvelles conditions de sécurité draconienne (et d’économies drastiques), et faute de « combattants » et de participants, c’est une partie des cérémonies du 11 Novembre appelée à disparaître. Beaucoup peuvent le regretter, mais c’est ainsi. Alos que cet accueil de la flamme est toujours émouvant, même s’il n’y avait pas de tambour pour l’accompagner, et notamment avec cette lecture d’une lettre d’un de ses jeunes combattants vanvéens au front par un jeune d’aujourd’hui.

Il n’empêche que ce fut une cérémonie d’une bonne tenue, à l’organisation quasi-parfaite, avec une participation conséquente des vanvéens tant de jeunes que d’anciens, et deux temps forts : Au carré militaire du cimetiére au coeur de ces tombes fleuries avec chacune, leur drapeau tricolore sur une pelouse verte. « Lieu impressionnant, beau et émouvant» constatait le pére Bouleau, représentant des cultes dans son intervention. « Vanves a payé un lourd tribu. Nous leur devons notre souvenir et notre reconnaissance. Ils sont morts pour la patrie. Certains en recherchent une aujourd’hui, une terre où on peut être chez soi, en lien avec tous ceux qui l’ont défendu». Les noms des vanvéens morts pour la France durant l’année 1915 ont été cités avant les dépôts de gerbe auxquels ont été associés à chaque fois des jeunes du CMJ. L’un d’entre eux s’est même fait remarqué en faisant le salut militaire (sur la photo), malheureusement en gardant les mains dans ses poches le reste du temps. Le maire de Vanves les a d’ailleurs salués lors de son discours devant le monument aux morts en déclarant : « Vous illustrez votre sens des responsabilités».
« Ils ont sacrifiés leur vie pour leur pays. Ils étaient le bouclier de la France» a rappelé le maire à propos de ses jeunes vanvéens partis à la guerre en citant le nom de ces deux marins, Lucien Fernand Boudot et Armand Pierre Liarre qui étaient sur le navire miltaire Gambetta lorsqu’il a été coulé en 1915 au large de la péninsule italienne. Il a rendu hommage à Yvette Farnoux, disparue à l’âge de 86 ans, qui a été la huitiéme femme française à être décorée de la Grande Croix de la Légion d’Honneur. « Elle est devenue une militante du devoir de mémoire. C’était une grande figure de Vanves. Et c’est une grande perte pour Vanves». S’en sont suivi les dépots de gerbe, dont celle du maire avec le nouveau commissaire de Vanves qu’il avait salué lors de son discours, la sonnerie aux morts, la minute de silence, la Marseille et la chanson « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine» avant la photo finale sur le perron de l‘hôtel de ville et le coktail, occasion de découvrir un nouveau panneau de l’exposition « Vanves dans la grande guerre » consacré aux soldats vanvéens morts en 1915 dont justement ces deux marins.

A MICHELET DES LYCEENS TRAVAILLENT SUR LA GRANDE GUERRE A PARTIR DES EXPOSITIONS DE VANVES ET DES ARCHIVES DEPARTEMENTALES

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Le CDI du lycée Michelet a accueilli la semaine dernière lorsqu’était célébré le 97éme anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale 14-18, la première partie de l’exposition des archives départementales « Hauts de Seine dans la grande guerre » déclinée en 20 panneaux pour constituer une exposition itinérante afin d’être accueillie dans l’ensemble des collèges et lycées altoséquanais. Jocelyne Grandiau, professeur d’histoire, a organisée des visites guidée pour ses élèves de 3éme et les a réparti en binôme pour approfondir l’étude d’un panneau et effectuer des recherches en comparaison avec l’histoire locale. Les résultats de leurs travaux devraient lui être remis aujourd’hui, tout au moins pour la première partie de ce travail.

« Les élèves ont travaillés l’année dernière sur l’exposition de la mairie qui comportaient des éléments recoupant l’histoire de Michelet. Cette année, en partant l’exposition de l’an dernier de la ville de Vanves à partir de la brochure et de l’exposition de l’an dernier des Archives départementales à partir de ses 20 panneaux très bien faits, ils devaient comparer, faire une synthése, décrire ce qu’il y avait dans l’exposition des Archives, regrouper les panneaux par thème, et terminer par un avis argumenté sur l’exposition qu’ils devront me rendre pour lundi» expliquait Jocelyne Grandiau, professeur d’histoire, voilà quelques jours, au CDI du Lycée Michelet en accompagnant et en conseillant ses élèves de 3éme. « Dans un deuxième temps, je leur ai demandé de choisir un panneau pour travailler dessus à partir de questionnaires, de la brochure de Vanves sur laquelle ils peuvent reprendre certains éléments à partir des thèmes choisis (bombardements, monuments aux morts…), de mon livre dans lequel ils peuvent trouver certaines informations, d’internet pour trouver « en ligne » des éléments d’informations sur Malakoff ou ses alentours. L’objectif est qu’ils constituent un petit dossier, à partir du duquel ils écriront un texte, un article de journal où ils devront résumer toutes les données recueillies, et puis fabriquer une « une » de journal avec l’aide de la documentaliste du CDI qui leur a distribuée tous les données d’une fabrication de « Une » avec des schémas, le vocabulaire technique..» explique Jocelyne Grandiau qui a beaucoup été aidé par la documentaliste comme l’année dernière lorsqu’elles avaient fait un travail similaire sur la seconde guerre mondiale, à l’occasion de la semaine de presse. « Les élèves avaient fait des titres très pertinents à partir des grands titres de la presse. On arrive à les intéresser vraiment, même si au départ cela a été difficile à mettre en route, car ils manquent totalement d’autonomie, mais ils se prennent ensuite au jeu. On arrive pour certains d’entre eux, à ce qu’ils tirent leur épingle du jeu et à faire de belles réalisations».


HOMMAGE SOLENNEL DE LA NATION AUJOURD’HUI A UNE VANVEENNE : YVETTE FARNOUX

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Un hommage solennel de la nation sera rendu, ce matin à 11H, à la résistante Yvette Farnoux, survivante d’Auschwitz, qui  est décédé le 7 Novembre dernier  à son domicile de l’avenue du Parc  à l’âge de 96 ans. Elle se déroulera dans La cour d’honneur, longue de 102 mètres et large de 64 mètres, qui est l’espace central du site de l’hôtel national des Invalides. Selon un protocole stricte : Honneurs militaires, éloge funébre, sonnerie aux morts, minute de silence, Marseillaise, et peut être ce « chant des Marais » qu’elle chantait avec son époux à chaque cérémonie carrefour de l’Insurrection pour la journée national des Déportés.

Elle a été l’une des rares Françaises de l’histoire à être  élevées à la dignité de Grande Croix de la Légion d’Honneur, huit au total, le 31 Décembre 2008. Résistante et déporté à Auschwitch-Birkernau, elle était la fondatrice avec son mari Abel Farnoux, décédé en 2008,  de l’association de la mémoire des déportés et résistants d’Europe : « Avoir des enfants fut une grande revanche. Mais quand ils ont grandi, j’ai toujours eu peur pour eux. Peur que ça recommence… En fait, depuis la Libération, j’ai eu cette peur-là » confiait elle. C’est peut être pour cette raison qu’elle a créé plusieurs associations pour les enfants de déportés morts dans les camps, et s’est mobilisé sur le devoir de mémoires, avec son époux Abel Farnoux.

Née dans une famille juive alsacienne et ayant grandi dans le 16e arrondissement de Paris, sa jeunesse a été très vite zappée à cause des événements tragiques que traversaient l’Europe et la France. Elle a rejoint la Résistance en 1941, à l’âge de 22 ans, en volant du ravitaillement pour des résistants emprisonnés, puis en prenant en charge l’aide aux familles, sous les ordres de Berty Albrecht, une grande résistante alors responsable du service d’aide social des Mouvements Unis de la Résistance (MUR, Franc Tireur et Libération-Sud) qu’elle a remplacée après son arrestation. Arrêtée avec son mari, Jean-Guy Bernard, secrétaire général de Combat, à Paris le 28 janvier 1944, celui-ci est déporté dans l’un des derniers convois et meurt entre Drancy et Auschwitz. Elle connaît sa première nuit d’interrogatoire par la Gestapo où elle perdra son bébé, enceinte de 8 mois. Transportée à l’hôpital de Blois, elle s’en évade mais est rattrapée et transférée au siège parisien de la Gestapo, rue des Saussaies.

 « Malgré les interrogatoires disons… musclés, ma seule gloire, ainsi que celle de mon mari, c’est qu’après notre arrestation personne n’a été capturé » témoignait-elle dans une interview publiée dans « Le Déporté » en 2009.Yvette Farnoux est ensuite transférée à Fresnes puis à Drancy, d’où elle est déportée vers Auschwitz-Birkenau en avril 1944, puis à Ravensbrück. A la libération du camp, Yvette Baumann rencontre Abel Farnoux, évadé de Buchenwald après vingt-deux mois de captivité. Portant un uniforme d’officier américain, il est chargé du rapatriement des déportés de la zone. Les deux anciens déportés se marieront l’année suivante et auront trois enfants.

L’IMAGE DU JOUR : VANVES TRES PRESENT AU RAVIVAGE DE LA FLAMME

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Forte présence vanvéenne hier soir à 18H30 à l’Arc de Triomphe pour le ravivage de la Flamme présidée par Isabelle Debré Vice présidente du Sénat et Michel Judde président de l’association des anciens combattants-services de renseignements de France et des pays alliés dit « Ex-Invisibles » qui avait tenu son assemblée générale à l’UNESCO. Elle avait réuni 350 lyéens dont 3 classes ded Michelet pour débattre sur le théme « citoyenneté et développement dirable » avec des qurestions très pertinente de ces jeunes au lendemain de la COP 21 sur lequel le Blog reviendra. Plusieurs élus dont les adjointes au maire Saimpert, Goulobtzoff et Kaazan étaient présents hier soir pour cette cérémonie, la mairie ayant fait déposer une gerbe par MF Goulobtzoff et S.Bourg

VANVES A L’ORIGINE D’UN DIALOGUE CITOYEN AVEC LES JEUNES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

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Chaque année, un modeste vanvéen qui préside quand même le CLAP (Comité Local des Associations Patriotiques) arrive à réunir plus de 350 lycéens à l’UNESCO à l’occasion de l’assemblée générale de son association  des anciens combattants-services de renseignements de France et des pays alliés dit « Ex-Invisibles ». Pas du tout sur le théme du devoir de Mémoire qui est essentiel aux yeux de Michel Judde et ses collégues (sur la photo lors du ravivage de la Flamme à l'arc de triomphe avec des élus vanvéens), mais sur celui  la citoyenneté qui permettait justement d’aborder certes ses thèmes mais aussi de s’interroger sur le citoyen de demain : « On peut se prétendre citoyen que si on respecte les règles de la cité, des devoirs et des droits qui sont venus par la suite s’agrafer. On s’est axé autour de ce thème de la citoyenneté et du devoir de mémoire pour commencer maintenant à débattre de la citoyenneté et du développement durable » explique t-il. Et cette rencontre du 15 Janvier a pris un relief particulier un  mois après la fin de la COP 21 tout simplement parce qu’elle a interpellé ces jeunes 

Ses 350 jeunes venus de lycées de Limoges, de Paris (Condorcet), d’Etampes, de Mantes La Jolie et de Vanves (3 classes de Michelet) ont étonnés par leurs questions pertinentes sur ce qu’il fallait à son niveau personnel comme gestes mais au niveau national aussi pour lutter contre le dérèglement climatique,  les deux intervenants, Thierry Terrier ex-ambassadeur membre de cette association et Frédéric Louradour, professeur d’université, spécialistes de ces problématiques  développement durable, et les participants. Le meilleur exemple a été donné par ce lycéen qui a demandé pourquoi on laissait allumer les lumières dans cette grande salle alors que la lumière du jour suffirait. Du coup l’un des deux intervenants a demandé au technicien d’éteindre les lumières en constatant que « c’est précisément le réflexe qu’il faut avoir ! »

Comme d’habitude les questions ont du mal à démarrer avant de fuser de toute part devenant de plus en plus pertinentes et personnelles : « Faut il créer des OGM ou manger moins de viandes » a demandé le premier lycéen à T.Tessier qui avait expliqué que le premier OGM créé par l’homme avait été le blé. «  A-t-on le moyen d’arrêter le dérèglement climatique » lui a demandé un autre alors qu’il avait expliqué que « nous  étions des ollociliens, c'est-à-dire que nous vivons depuis 10 000 dans une ère  de réchauffement inéluctable qui se situe entre deux périodes inter glaciaire et devrait durer encore 2000 ans au cours de laquelle on est la seule espèce destructrice car l’homme a un effet négatif sur la planète » a-t-il expliqué devant des lycéens très attentifs dont deux ont posé des questions plus ciblées : « Pourquoi l’Europe et l’Etat ne font pas plus d’études contre l’utilisation de produits toxiques ? » ; « Pourquoi les constructeurs automobiles ne font pas plus de véhicules électriques ? »

« Faudrait il apprendre cette transition écologique et énergétique à l’école ? » ou encore  « Faut il culpabiliser les consommateurs ? » … « Et si les particuliers doivent faire des efforts, les acteurs publics ne doivent ils pas montrer l’exemple ? »…   « Les efforts à faire doivent venir de notre propre volonté ! Mais n’y n’aurait il comme solution de mettre en place une réglementation plus forte » ont demandé deux lycéens de Michelet. « Vous voulez nous imposer de baisser notre consommation ! Mais à quoi êtes-vous prêt vous-même ? » ou encore « Pourquoi ne consommons-nous pas plus local ? ». Quelques lycéens sont venus voir, à la fin de cet échange, les deux intervenants dont des lycéens de Michelet qui réalisent le magazine « le Zeugma ». Car ils ont l’intention de mener une action pour promouvoir une ville plus durable qui prenne aussi en compte l’inclusion sociale 

INTERVIEW DE MONIQUE ABECCASIS PRESIDENT DE LA LICRA VANVES SUR LES RENCONTRES DE LA MEMOIRE

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Le 27 Janvier, journée dédiée aux victimes des camps,  marque toujours le début de  l’action annuelle de la LICRA Vanves dénommée « journées de la Mémoire » dans des établissements scolaires du seconde degré, dont le collège Saint Exupery, depuis plus de 20 ans. La première rencontre de la Mémoire  s’est déroulée hier après midi et la seconde le 10 Février prochain, avec toujours des survivants, comme M WAschmann hier, Mme Seneau mercredi prochain. Rencontre avec Monique Abecassis, présidente de la LICRA Vanves     

Vanves Au Quotidien- Qu’est-ce qui vous a conduit a lancé ces Rencontres de la Mémoire depuis maintenant 20 ans ?

Monique Abecassis :« Deux événements : Tout d’abord,  comme je  faisais parti de la section de La Licra à Vanves, on est venu me chercher avait pour préparer le 50éme anniversaire de la libération des camps, avec Etienne Racsymov qui avait toujours en téte d’édifier  cette stéle en hommage aux victimes vanvéennes  de la barbarie nazi, ce qui m’a permis de me plonger dans dans de nombreux livres qu’il m’avait prêté pour en savoir plus. Ensuite, un souvenir très lointain de ma jeunesse qui remonte à mes 8 ans : Des gendarmes étaient venus à la maison, car ils étaient à la recherche de deux jeunes cousins déclarés  déserteurs (parce qu’ils ne s’étaient pas présentés pour effectuer leur service militaire).  Et pour cause. Mon père leur a expliqué qu’ils avaient péri dans un camp nazi à l’âge de 8 et 10 ans. Ce souvenir m’a poursuivi longtemps. Et si j’avais accepté d’organiser cet anniversaire, c’était aussi un peu en leur mémoire : « Ils ne sont pas mort, on va parler d’eux ! »

A la même époque, le couple Farnoux avec leur association Mémoires des Déportés et Résistants d’Europe,  avait gagné un concours vidéo organisé par la LICRA. J’ai contacté Monique Guérin qui était la secrétaire générale de leur association et  m’a permis de me procurer ce film qui est d’une valeur pédagogique extraordinaire et que je projette à chaque rencontre. Et j’ai commencé avec eux comme témoin, au collège Saint Exupery grâce au professeur de Français Daniel Furio qui en a parlé à ses collégues et surtout Mme Seguin, professeur d’histoire et dans quelques lycées parisiens  avec Mme Broder, rescapée d’Auschwitz qui avait une pêche extraordinaire, puis Nicolas Roth, M.Waschmann, Mme Senau…qui ont été arrêtés et déportés à l’âge de 15/16. A l’époque, c’étaient des enfants

VAQ- Comment se déroule ces séances ?

M.A. : « Je présente la LICRA, en m’apercevant que ces collégiens ne savent pas trop ce que veut dire l’antisémitisme, ses objectifs et son action, ce que l’on attend de ces séances. Il ne s’agit de transmettre  l’horreur des camps nazis, mais de les faire réfléchir, leur expliquer les réalités de ces années là et tirer les leçons du passé e leur donnant des éléments de culture, et de réflexion pour que ces événements ne se reproduisent plus jamais. Le film est projeté, le témoin parle et raconte le début des persécussions, en n’ayant pas le droit d’aller dans les squares, obligé de prendre la dernière rame du métro, les dénonciations, son voyage dans les wagons à bestiaux, parle de leur famille dont ils ont été séparés, tuée dans les chambre à gaz… avec les humiliations, les coups, les baraquements infestés de poux, les copains qui disparaissent et leur disent « tu raconteras, toi qui va vivre, je t’en supplie ! Ils racontent tout cela face à des jeunes  toujours très silencieux, très attentifs, souvent très réceptifs lors de la projection du film, avec quelquefois des larmes, anéantis par de qu’ils ont vus et entendus.

VAQ - Pourtant lorsqu’ils sont revenus des camps, personne ne voulaient entendre leur témoignage comme ils le font maintenant devant ses jeunes ? 

M.A. :« Exactement ! Yonne Brodére le racontait. Quand elle est arrivé dans un état lamentable, en ayant traversé des milliers de kilométres à l’hôtel au Lutétia, lorsqu'elle s’est mis à en parler avec des amis de son père,  elle s’est fait rire au nez. Et beaucoup, comme elle, se sont murés dans leur silence, ne voulant plus en parler pendant des années  Et lorsqu’elle s’est remise à en parler, c’est quand elle a entendu les discours des négationnistes en se  disant que ce n’était pas possible de laisser faire, le devoir de chacun étant de s’élever contre ces assertions. Ce que nous voulons montrer aux jeunes, c’est jusqu’où peut conduire les fanatismes, le racisme, l’antisémitisme, le mépris des autres, de la vie humaine. Mais aussi faire comprendre où peut conduire l’indifférence et la passivité de ceux qui regardent et laissent faire sans réagir. Je me rappelle cet échange entre M.Waschman et un jeune collégien d’origine maghrébine. Il lui a raconté comme il avait été arrêté et qu’on lui avait demandé de baisser sa culotte. « Et là ils ont vu que j’étais juif ! ». Alors ce jeune élève lui demande  « Mais enfin, je ne comprends pas pourquoi on a vu que vous étiez juif ! » - « Mais parce que je suis circoncis ! » lui a-t-il répondu devant ce jeune tout étonné  alors que j’explique que «Les mulsumans et les juifs sont circoncis ! » Et ce jeune a cette phrase admirable : « Cela veut dire que l’on est des frères ! ».  Et là je me suis que celui-là a compris quelque chose !

VAQ – Pourtant  beaucoup sont tentés de dire que ces camps n’ont pas existé ?

M.A. : « Justement, on en parle ! Ce sont les ravages d’internet. L’une des actions de la LICRA est justement de faire échec à ce qui nie l’existence historique du génocide. C’est encore le cas de l’Iran, qui organise en Juin prochain, un concours de dessin niant l’existence de cette tentative d’extermination. Ils s’entêtent à nier !  Je dis toujours, contrairement à ce que les nazis avaient prévus, effacer toute trace de ce crime  et personne n’en saura rien – Himmler ne déclarait il pas « la soluton finale de la question juive est une page d’histoire qu n’a jamais été écrite et qui ne le sera jamais » - et aux discours négationniste et révisionniste qui sévissent, les survivants des camps doivent témoigner. Et là, personne ne met en doute ce qu’ils racontent parce qu’ils sont tellement bouleversés par leur récit, parce qu’ils ne sont pas encore sortis des camps  parce que quand tu as vécu une histoire pareil, tu gardes cela toute ta vie.

VAQ – Ne terminez-vous pas par une note d’espoir tout de même ?

M.A. : « En parlant des « justes ». Il faut absolument en parler, et j’y tiens, parce qu’il faut les citer en exemple. Ce n’étaient pas des héros, des gens extraordinaires, mais tout à fait ordinaire qui ont sauvés beaucoup d’enfants. Et j’ai participé le lendemain de la cérémonie devant la stéle de Vanves à la soirée d’hommage aux Justes parisiens (Il y en a 354 sur 3900 en France et 27 000 dans le monde) organisé par la Mairie de Paris à l’occasion de l’adhésion de notre capitale au réseau ville et village des Justes de France crée par le Comité Français pour le Yad Vashem. Ainsi l’histoire et  la mémoire de ces hommes et de ses femmes, que rien ne disposaient à l’héroisme, fait désormais partie de l’histoire chaque commune de France. J’aurais aimé de Vanves adhère à ce réseau avec le vice présiddent de Yad Vashem, Pierre Osowiechi qui est venu à l’AG de la LICRA Vanves, avec Philippe  Maillard qui a témoigné sur sa grand mére Yvonne fait juste des nations après avoir recuellie 5 enfants juifs jusqu’à la libération, alors qu’elle était veuve avec 3 enfants, aidé par le curé du coin. . .

L’EVENEMENT DU JOUR A VANVES : L’ASSEMBLEE GENERAL DE L’UNC

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L’assemblée générale de la 71éme section de l’UNC Vanves Malakoff est un rendez-vous patriotique rituel et important marqué par plusieurs temps forts : Les interventions de Paul Guillaud (sur la photo portant la Flamme lors du 11 Novcembre 2015), son président depuis maintenant 10 ans, avec son inévitable évocation historique, cette fois-ci sur le centenaire de la bataille de Verdun, et Vanves sous la guerre 1914-18 et des personnalités présentes dont le maire, la vice président du sénat et conseillère départementale…Le dépôt de gerbe devant le monument aux morts avec quelquefois des remises de médailles… et le repas dit de « cohésion » aux restaurant Les Platanes confectionné par son ancien chef cuisinier, Eric Pottier


Ce sera la 92 éme assemblée générale de cette association créée en 1924 qui se tient à un moment où la France est en état d’urgence suite aux attentats de Novembre, « et malheureusement, la réalité continue à dépasser les craintes », le président Guillaud appelant à la vigilance : « La France pays de liberté et de tolérance permet à chacun, de croire à toute philosophie ou de pratiquer toute religion. Mais le respect de l’autre est impératif». Il rappellera les différents théâtres d’opérations extérieurs de l’armée française et l’opération Sentinelle sur le territoire qui mobilise 10 000 hommes et femmes en citant le général Bosser, Chef d’Etat Major de l’armée de Terre : « Sentinelle, 10 lettres…qui incarnent la résistance face au terrorisme qui est désormais présent sur notre sol».

Cette association compte aujourd’hui une quarantaine de membres à Vanves et s’attache, à un moment où les anciens combattants sont de moins en moins nombreux à attirer l’attention de la jeune génération sur l’importance des commémorations du sacrifice des soldats morts pour la liberté. Pas seulement les 1,5 million de morts et les 6,5 millions de blessés ou de mutilés de la 1er génération du feu, mais aussi plus récemment, avec ses 600 militaires français morts au cours des 230 opérations extérieurs (OPEX) pour lesquels il n’existe aucun monument officiel pour perpétuer le souvenir de cettte 4éme génération du feu, malgré une demande forte des familles, à l’exception d’une plaque découverte dans la cour des invalides en Juin 2006. Son président participe d’ailleurs au plan hommage lorsque les convois funéraires arrivent aux Invalides tout comme il est membre du comité de la Flamme l’amenant à être régulièrement présent à l‘Arc de Triomphe pour le ravivage qui a lieu tous les soirs à 18H30

A VANVES, CITOYENNETE ET DEVOIR DE MEMOIRE, PREOCCUPATIONS MAJEURES DES ASSOCIATIONS PATRIOTIQUES

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L’un des points de convergence de toutes ces associations patriotiques qui ont tenu leurs assemblées générales ces derniers jours comme la 71éme section de l’UNC Vanves-Malakoff dimanche sous la présidence du maire Bernard Gauducheau et du président Paul Guillaud, est la sensibilisation des jeunes au devoir de mémoire et à la citoyenneté. « Notre action doit se recentrer sur les jeunes » expliquait le vice président Lemaitre de l’UNC92.

Tout comme Michel Judde président du CLAP (comité Local des Associations Patriotiques) mais surtout des Ex-Invisibles qui réunissent chaque année comme le 15 Janvier dernier 350 jeunes sur le thème de la citoyenneté  et cette fois-ci  le développement durable. Même s’il regrette qu’il n’y ait pas assez de jeunes qui participent aux cérémonies, notamment à Vanves, il est toujours étonné par la ferveur et l’émotion qui étreint ces jeunes lorsqu’il les fait participer au ravivage de la Flamme à l’Arc de Triomphe. « Ils étaient fier de remonter une partie des Champs Elysées pour arriver devant la Flamme sacrée » confiait il dimanche, avec le souvenir de cette jeune  fille, un autre jour qui a ravivé la flamme avec lui, et en avait des larmes d‘émotion. « Avec Marie France Goloubtzoff, maire adjoint, nous avons le projet d’amener une classe de CM sur le champ de bataille de Verdun à l’occasion de son centenaire ». Le voyage serait financé par la fondation André Maginot dans le cadre d’un parrainage qui a déjà permis à des jeunes du lycée Michelet de visiter les plages du débarquement et musée mémorial de Caen. 

Bernard Gauducheau, tout comme Marie Françoise Goloubtzoff, ont insisté sur « la nécessité de sensibiliser certes les jeunes, mais aussi leurs parents les adultes afin que chacun puisse avoir pleinement en tête ce qu’il peut faire pour la collectivité. Et le devoir de mémoire en est un…Et un jour férié comme le 11 Novembre ou le 8 Mai, c’est fait pour commémorer et pas rester sous sa couette. Pourquoi y allons-nous et pas eux ? » s’est il interrogé en regrettant cette société de l’individualisme. A un moment où le gouvernement réintroduit l’instruction civique, il a rappelé que, depuis 15 ans, il fait visiter la mairie aux classes de la Maternelle au lycée : « Au début, ils y en avaient 15 à 20, maintenant, j’en reçois 50 à 60 par an. On leur fait voir ce qu’est une mairie, visiter le bureau du maire, simuler un mariage »a-t-il raconté. Avec ses rencontres de la Mémoire au collége Saint Exupéry comme c’est le cas cette semaine, Monique Abecassis présidente de la LICRA Vanves poursuit le même objectif.

Ces actions sont d’autant plus important, « qu’en face, ils  ne baissent pas les bras » comme l’a fait remarquer Michel Judde qui a fait part de son indignation de voir un ex du FN créer un parti politique dont la dénomination est « Les Français Libres » : Or ce sont ceux qui ont répondu à l’appel du général de Gaulle qui ont droit à cette appellation. Je regrette qu’un homme politique soit l’auteur d’une telle forfaiture. ET je regrette que personne ne se soit élevé contre. Les hommes politiques doivent prendre garde, car il y a des gens qui ne laisseront pas faire »

TEMOIGNAGE POIGNANT D’ESTHER SENOT AU COLLEGE SAINT EX DE VANVES POUR LES RENCOTRES DE LA MEMOIRE

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« En ce moment, j’ai l’impression de me retrouver dans l’ambiance que j’ai connu et vécu en 1939/40. Soyez vigilant et essayer de protéger cette démocratie, même si elle est un peu bancale !». Esther Senot, rescapée des camps, a ainsi conclu son témoignage poignant devant 3 classes de 3éme du Collège Saint Exupery lors de ses « rencontres de la mémoire » organisée par Monique Abecassis présidente de la Licra Vanves. Une initiative qu’elle poursuit depuis 20 ans grâce à la complicité de la professeur d’histoire et le feu de la principale de ce collège. Un peu dissipé au début, ses jeunes ont été happés par le film, un peu dur pour des jeunes de cet âge, sur la montée du nazisme, ses exactions et sa chute, et surtout ce témoignage très vivant d’Esther Senot qui a tout raconté de son arrivée de sa Pologne natale dans le quartier de Belleville à l’âge de 11 ans en 1939, la rafle de Juillet 1942 à laquelle elle a, seule, échappée pour errer pendant un an à travers la France, avec des gestes de solidarité formidable, son arrestation en été 1943, Drancy puis les camps avec 106 autres jeunes dont elle a été la seule survivante en 1945. « On n’a pas été reçu en fanfare. On était les oubliésde l’histoire ! Dans ce camp, je n’avais qu’un but : survivre. Et puis là plus rien ! On s’est alors tû pendant 30 ans» racontait elle en reconnaissant que les premiers temps furent très difficiles. Sa revanche dans la vie : Un mari, 3 enfants, 6 petits enfants, 6 arrières petits enfants. « J’ai essayé de reconstruire ma vie avec un mari formidable. Mais lorsqu’on a été dans un camp comme Auschwitz, c’est comme si on n’en était jamais ressorti» témoigne t-elle ? Peut être est-ce une raison pour laquelle, à plus de 80 ans, elle parcourt la France pour témoigner devant ses jeunes


CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 25 - A 7H15 UN 21 FEVRIER, UN DELUGE DE FEU S’ABATTAIT SUR VERDUN

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Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Voilà exactement 100 ans, à 7H15 du matin, tout à coup, un déluge de feu s’abattait sur les forts de Verdun et sur les tranchées où étaient tapies 3 divisions françaises. L’une des plus grandes offensives les plis meurtrières de la guerre  commençait et allait durer 10 mois faisant prés de 70 000 morts. Les cérémonies marquant le centenaire de cette guerre débutent aujourd’hui, sachant que Marie Françoise Goloubtzoff maire adjoint et Michel Judde Président du CLAP (comité local des associations Patriotiques ont l’intention d’emmener visiter le site de cette grande bataille des classes de CM2 vanvéennes

« L’armée allemande utilise la technique du « Trommelfeuer » préparation d’artillerie e « roulement de tambour », orage d’acier, avec des tirs de canon en continu…Durant 9H, un déluge d’obus s »abat. 1225 pièces d’artilleries allemandes pilonnent un front de 8 km. Puis à 16H45, l’infanterie allemande monte à l’assaut, y compris des lance-flammes, arme terrible dont c’est le premier emploi…à grande échelle. Mais la débandade attendue par l’ennemie n’a pas lieu. Le terrain truffé d’entonnoirs, devient difficile même pour les assaillants. Les premiers jours de batailler sont terrible. Le lieutenant-colonel Driant, député, qui avait tenté d’alerter sur l’état des faiblesses de la défense de Verdun, est tué au combat le 22 Février. Malgré la perte du fort de Douaumont le 25 février au soir, par surprise et sans combat, les poilus héroïquement, à 10 contre cent, fusils Lebel contre Mauser et lance flamme. La doctrine allemande « L’artillerie conquiert, l’infanterie occupe » ne peut s’appliquer. Pour les poilus, c’est « tenir coûte que coûte, jusqu’à la dernière extrémité. Pétain, commandant de la IIéme armée, commandant à Verdun du 26 Février au 1er Mai 1916, organise la riposte et, afin de ravitailler les troupes, aménage la départementale qui relie Bar Le Duc à Verdun : Ce sera la voie « sacrée ». En 24H, 6000 camions montent vers le front. L’assaut allemand est repoussé, la brèche est colmatée. Environ 1 500 camions emprunteront quotidiennement le circuit. 2,5 millions combattants français emprunteront le « tourniquet »de la Voie Sacrée. Durant plusieurs mois les attaques vont se succéder, 300 jours et 300 nuits» a raconté Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves lors de la partie historique, désormais traditionnelle, de l’assemblée générale de  cette association d’anciens combattants le 7 Février dernier.

 A Vanves, le conseil municipal de 26 Février 1916 présidé par Aristide Duru,  créait un comité communal d’action agricole pour s’occuper notamment de la mise en culture de terrains incultes et les mettre à la disposition des habitants (250 petites parcelles). Il ouvrait un crédit de 3000 frs pour assurer le fonctionnement de l’œuvre des prisonniers de guerre  et des combattants vanvéens crée le 27 Novembre 1915 et qui avait déjà aidé et soutenu 100 prisonniers et 200 combattants, et décidait d’un subvention de 100 000 frs pour les secours aux réfugiés. Il s’associait à une pétition présentée par les Pouvoirs Publics en faveur de l’amélioration du sort des prisonniers en demandant l’égalité de traitement des prisonniers français et allemand, les français étant souvent mal nourris, mal couvert et mal soignés, souvent brutalisés. Durant cet hiver 1915-16, le bureau de bienfaisance a organisé 4 distributions de charbon aux indigents et distribuait 50 tonnes de charbon aux familles nécessiteuses des mobilisés. EN Région parisienne, l’année avait mal commencée, marquée par deux bombardements sur Paris et sa banlieue, les 29  et 30 Janvier,  exécutés par des Zeppelin. « Au rythme des bonnes et mauvaises nouvelles, savamment distillées par une presse soumise à une censure de fer, les parisiens et les banlieusards  continuent eux de mener leur combat quotidien contre la vie chère, une existence difficile mais somme toute assez banale, et surtout inconsciente de l’atroce réalité du front » constatait un journaliste de l’époque.

L’IMAGE D’UN JOUR A VANVES : UN CERTAIN 19 MARS !

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Les anciens combattants de la FNACA avec le Maire et une partie de son équipe municipale avec Isabelle Debré Vice Présidente du Sénat et du Conseil Départemental , une partie de l’opposition avec JC Le Goff (PS), Gabriel attal (PS), Valérie Matthey (PS), se sont retrouvés hier matin devant la Stéle commémorant le 19 Mars 1962. Elle avait été inauguré voilà 16 ans par Guy Janvier (PS) alors maire de Vanves, et installée dans ce rond point à l’entrée de la rue piétonne A.Comte sur le Plateau, toujours très venté et bruyant comme ont pu le constater les participants. Des employés des immeubles ont manutentionné à ce moment là des poubelles gênant les discours prononcés alors par Paul Ajder président de la FNACA Vanves et Michel Judde président du CLAP (Comité Local des Associations patriotiques). Les maires adjoints MC Goloubtzoff et Lemaire ont eu beau se déplacer pour le leur faire remarquer sans grand résultats avec une réaction du genre : « Mais nous travaillons !». C'est aussi cela la France qui ne doit plus trop savoir, malheureusement, à quoi correspond cet anniversaire du 19 Mars

LENDEMAIN DE 19 MARS A VANVES : « LA CONCORDE PLUTOT QUE LA DISCORDE »

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Voilà 34 ans que l’amicale des Pieds Noirs est présente sur Vanves (photo d’un déjeuner sur l’eau le 14 Février dernier) et qu’elle tient toujours en mars sa traditionnelle assemblée générale suivie d’un couscous, comme ce fut le cas, Dimanche dernier. Mais cette année, elle prenait un caractère particulier au lendemain de  ce 19 Mars dont la commémoration par François Hollande au mémorial du Quai Branly a enfiévrée le débat politique et suscité l’indignation de la droite et de l’extrême, mais aussi des associations de rapatriés et de harkis. D’autant plus que c’était la première fois qu’un président de la République se déplaçait devant ce monument un 19 Mars. 

« Il a pris le risque de relancer la polémique » a constaté Jean Claude Abecassis son président qui a repris les propos de Nicolas Sarkozy dans une tribune : « Pour qu’une commémoration soit commune, il faut que la date célébrée soit acceptée par  tous. Or chacun sait, qu’il n’en est rien, le 19 Mars reste au cœur d’un débat douloureux » en constatant que François Hollande a dit reconnaître toutes les souffrances de cette période. « Le 19 Mars n’était pas le début de la paix. Il y a eu la reconnaissance du massacre de la rue de Sisley qui s’est déroulée après dont les noms des victimes devraient être inscrits dans le mémorial  du Quai Branly. Pour la première fois, il y a eu reconnaissance du massacre d’Oran » a t-il indiqué en se réjouissant de la présence de Paul Ajder, président de la FNACA comme le maire : « On sait bien que rien ne peut faire oublier les souffrances.  Le fait que le président de la FNACA soit présent prouve l’ouverture de l’association » a constaté Bernard Gauducheau. Il est vrai que les relations avaient été très froides notamment lorsque Guy Janvier, alors maire de Vanves,  avait fait édifié le monument du 19 Mars sur le plateau inauguré le 19 Mars 2000, d’autant plus qu’il avait eu la malencontreuse idée de faire dessiner une barque, ce qui avaient fait hurler de rage certains rapatriés vanvéens. Mais le temps passant, et des élus jouant « la concorde plutôt que la discorde » comme l’a dit le maire, les choses se sont atténués, même entre la FNACA et l’UNC Vanves.

DEFILE AERIEN DANS LE CIEL DE VANVES POUR LE CENTAINE DE L’ESCADRILLE LA FAYETTE

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Comme Jeudi dernier pour les répétitions, une partie des 3 mirages N , un rafale, un hélicopétre Fennec, 4 F22 Raptor, un B52 américain, et un  Stearman PT17 prévus pour les cérémonies commémorant le centenaire de la création de l’escadrille La Fayette au Mémorial de Marnes La Coquette, devraient survoler le ciel de  Vanves et des communes alentours demain matin entre 11H et 12H. Isabelle Debré Vice présidente du Conseil Départemental devait être présente, mais d’autres obligations l’en empêchent. 

Ainsi ce défilé aérien devrait être le point d’orgue de la cérémonie qui marquera le 100éme anniversaire de l’escadrille « La Fayette » en présence de l’ambassadrice des USA, Jane D.Hartley et de Jean Marc Todeschini, Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants. Rappelons que cettre unité aéronautique N 124, plus connue sous le nom d’Escadrille La Fayette a été créée le 20 Avril 2016 à Luxeuil Les Bains par de jeunes américains, épris de liberté, souhaitant s’engager er lutter aux côtés des français, alors que les Etats Unis n’étaient pas encore impliqués dans le conflit. Ils reproduirent ainsi le geste du marquis de La Fayette qui avait aidés les « insurgents » lors de la guerre d’indépendance. Ce geste particulièrement symbolique et la mémoire de cette escadrille perdurent toujours dans l’armée française de l’air au sein de l’escadron de chasse 2/4 « La Fayette » et dans l’US Air force au sein du 94th Fighers  Squadron.

Cette cérémonie se déroulera dans ce mémorial érigé en 1928 au fond du parc de Saint Cloud,  grâce aux dons de familles de pilotes et de donateurs privés qui constitue la dernière demeure de ses premiers pilotes de combat des Etats-Unis d’Amérique et rend hommage aux aviateurs volontaires américains qui ont servi aux côtés des forces armées françaises.  L’édifice du Mémorial  qui est une curiosité des Hauts de seine, peut être l’objet d’une visite et d'une ballade dans un site verdoyant étonnant,  comprend un arc de triomphe central, flanqué de deux grandes ailes de bâtiments formés de colonnes, face à un large bassin surmonté d’une fontaine. Les noms des aviateurs américains tombés au combat sont gravés dans la pierre. En l’honneur de ces 68 pilotes morts durant la guerre, soixante-huit sarcophages reposent dans la crypte, sous le monument. Toutefois, seuls 49 contiennent des dépouilles. Les grandes crises économiques de ces dernières années ont entraîné une diminution des ressources financières disponibles pour entretenir l’édifice, conduisant le Mémorial à un fort état de délabrement à la fin 2001. Toutefois, le gouvernement américain a accordé en 2003 une subvention de 2,1 millions de dollars pour la rénovation du  monument, terminée à 90% en 2009.

CELEBRATION DU 8 MAI A VANVES : UNE MATINEE D’ENFER !

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Il y a des jours où il vaut mieux rester coucher. Tout avait été prévu, préparé comme d’habitude sûrement lors d’une réunion du CLAP (Comité Local des Associations patriotiques), mais la mécanique s’est enrayée au point de faire passer une matinée d’enfer à  son président Michel Judde et Marie Françoise Goloubtzoff maire adjoint chargé des anciens combattants.

Pourtant le soleil et la douceur d’une matinée de printemps étaient au rendez d’un dimanche 8 Mai où la pluie était prévue surcette place de la République. Mais voilà, le manège avait déjà été installé sur cette place  alors qu’habituellement il l’est après cette cérémonie patriotique. Marie Françoise Goloubtzoff avait demandé d’y être attentif. Mais voilà, le nouveau maire adjoint au commerce, croyant bien faire, aurait suggéré de l’installer dés le début de la semaine dernière pour que les vanvéens en profitent durant le pont de l’Ascension. Cafouillage entre maires adjoints et élus du groupe UDI ? Mais ce n’était pas fini, car pour le dépôt de gerbe place du 8 Mai 1945 devant l’église Saint François, pas de clef pour ouvrir l’accès au petit espace et à la plaque commémorative. Mais ce n’était pas fini, car place de la République, la sonorisation était défaillante, les techniciens énervés n’arrivant pas à la maîtriser et à faire démarrer le magnéto, avec des jurons à la chef car ils s’évertuaient à appuyer sur un bouton qui ne répondait pas. Au point qu’il a fallu attendre prés de 10 mn avant de démarrer la cérémonie  après la sortie de l’église où s’était déroulé un court moment spirituel. « Ce matériel de sonorisation sert très souvent et il est prêté à de nombreuses reprises. Et on le récupère dans un état ! » se lamentait un agent communal.

Il n’empêche que cette cérémonie patriotique  s’est déroulée malgré tout  en présence de beaucoup de vanvéensen en dehors des élus, des anciens combattants, avec la présence d’une unité de jeunes de 18/21 ans de la PMM (Préparation Militaire de la Marine). Le pére qui a présidé la prière dans l’église Saint Remy a rappelé que ce second conflit mondial soldait l’échec du traité de Versailles et de la SDN. Le maire a rappelé le nom de ses combattants, résistants, déportés dont certaines rues de Vanves portent le souvenir :  « N’oubliez jamais la vie donnée pour la démocratie. Les leçons du passé doivent nous aider face à la tentative du repli sur soi ! L’Europe est une chance extroardinaire ». Dépôt de gerbes dont pour la première fois, une au nom de la Fondation de la France Libre, sonnerie au mort, minute de silence, Marseillaise et la Marché de la 2éme DB suivi d’un autre dépôt de bouquet pour l’Europe à la veille de la fête du 9 Mai par le maire et le président Mathey de l’antenne vanvéenne du Mouvement Européen, d’une photo souvenir  et d’un pot à la mairie. Le cortége a démarré pour rejoindre la mairie au moment où les cloches sonnaient 11H et l’appel à la messe dominicale. Ouf, les organisateurs avaient échappé à ce nouvel avatar qui avait perturbé la cérémonie du 8 Mai 2011 et retardé l’interprétation du Chant des Partisans par Aloys Guitton.  

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